Indications:
Le texte en lui-même: de type nouvelle.
Une histoire à raconter, devant se passer sur la planète Yliton.
l’histoire devra intégrer le vol d’un objet (thème central de l’histoire).
Style : Libre.
Minimum 1 page.
Membres du jury :
Khelby ( Créateur de ce petit concours et qui offre 5 crèpes pour le texte le plus drôle )
Urwendi ( Forcée mais qui accepte quand même )
Pyroflam ( même pas eu le temps de l’obliger qu’il disait déjà oui )
Zmegenny ( qui se propose d’elle-même et nous offres donc 1100 )
LuLuNe ( oui moi quoi avec donc, l’offre de 30 Zlicrêpes pour ce concours )
LenaYu ( qui s’est proposée en mp, sans passer par Lulune )
Prix:
700 zlitons au 1er,
400 zlitons au 2e,
30 crèpes au 3e.
et 5 crèpes pour l’auteur du texte ayant le plus fait rire khelby !
Les résultats vous seront dévoilés bientôt sur le Zlimag, section concours et dans le forum Zliquizz, sujet Concours de khelby.
!!!Les textes
<Gillout
Objet volant non identifié sur Yliton.
Je marchais tranquillement dans un parc sur Yliton, comme perdu dans mes pensées. J’avais quitté Zliton car j’avais besoin de respirer un peu : cette histoire d’extra-zlitoniens et le zlibar déserté. Toutes ces choses-là me tourmentaient. C’est pour ces raisons que j’avais décidé d’emprunter le vaisseau de LuLuNe, celui qu’elle avait acheté à Zmegenny pour deux mille sept cent zlitons.
J’arrivais donc dans ce parc, le ciel était d’un noir d’encre parsemé d’étoiles. Je m’asseyais sur un rocher pour observer la Lune. La pleine lune éclairait le ciel noir, les loups garous étaient de sortie ! Assis face au lac, je remarquai un léger bruit derrière moi dans les buissons. Un frisson traversa mon dos. J’allais écarter les buissons pour découvrir cette présence lorsque j’entendis un étrange bruit, un cri d’allégresse mélangé au flottement d’un tissu contre le vent.
Je me retournai et aperçus un zlitonien ou un ylitonien perché sur un tapis en train de voler dans les airs, il passa devant la lune et je pus voir son visage que je ne connaissais pas. Il criait, hurlait, rugissait, il paraissait heureux de surfer dans les airs.
Soudain, il perdit l’équilibre et tomba dans le vide.
« Humano Fero » m’écriai-je en brandissant une longue et fine baguette en bois d’if, parfait pour les sorts de la vie quotidienne.
L’inconnu fut comme soulevé et, grâce à moi, procéda à un atterrissage sans risque. Je m’approchai à pas de loup. Il semblait allongé sur le sol, inconscient …
« Bonsoir », dis-je chaleureusement.
Aucune réponse. J’observais cet inconnu inconscient un long moment. Que faire ?
Je lui donnais de petites tapes : « houhou, faut vous réveiller M’sieur ! ». Je continuais de plus en plus fort jusqu’à lui donner de vraies gifles. Toujours pas de réponses … Quand soudain, il ouvrit un œil puis l’autre puis les deux. Il émit un léger gémissement :
« Bonsoir ! » répétai-je. Il me regarda bizarrement avec presque un regard assassin. « Qu’est ce que j’ai dit ? » murmurai-je tout bas.
Il se leva d’un bond et semblait vouloir fuir. Je le regardais, m’interrogeant sur mes quelques paroles.
Mais, après une longue réflexion, je m’écriai :
« Belle nuit, n’est ce pas ?
-En effet », dit-il enfin.
Je me souvins des coutumes ylitoniennes et me rappela qu’il fallait toujours commencer par commenter la météo face à un Ylitonien.
« Venez »
Il m’emmena à la limite du parc, là-bas se trouvait une maison dont j’apercevais la lumière aux fenêtres.
Soudain, une énorme bête se jeta sur l’inconnu. Des cris étouffés et j’empoignai soudain ma baguette et par une autre formule je rendis la bête aussi immobile qu’une statue : c’était un loup-garou.
Il m’emmena chez lui rapidement.
« Je m’appelle Ylibim, habitant d’Yliton et toi ?
-Gillout, habitant de Zliton. Tu es blessé ?
-Une morsure …
Il regarda par la fenêtre et pensa à la même chose que moi. Il allait être loup-garou. Soudain je vis son corps de transformer.
-Non ! Pas maintenant ! » m’écriai-je.
Je sortis à toute allure. Que faire ? J’avais oublié ma baguette dans sa maison ! Quel idiot ! Il me suivait à la trace. Nous avions l’air de deux idiots : moi, me cachant derrière un buisson et lui les écartant et murmurant d’une voix rauque « Coucou ! ». Je criais, hurlais … ! C’est alors que j’aperçus son tapis « volant ». Je me jetai dessus et il s’éleva soudain. Je vis Ylibim s’agiter autour de l’engin de LuLuNe. Elle va m’en vouloir … Je survolais la région, à la recherche d’une quelconque présence. Enfin je trouvai une sorte de « Ylibar ». J’atterris puis rentra dans ce bar. Ne regardant même pas les gens discutant dans ce bar, je courus tout de suite au comptoir. Un Ylitonnien qui s’était baissé se releva. Horreur, il s’agissait également d’un loup-garou. Je regardai autour : partout, ces immondes bêtes ! Je retournai sur le tapis et m’envolai. Quelle soirée ! Volant en observant la lune, un cri de désespoir se fit entendre. Je tournai la tête et j’aperçus Ylibim s’acharnant sur le vaisseau de LuLuNe. Le pauvre … Je me posai silencieusement devant chez lui, je partis chercher ma baguette et retournai sur le tapis. J’arrivai au niveau d’Ylibim et entamai une incantation qui lui rendit sa forme normale.
« Merci, Gillout ! » lança t-il. Nous passâmes une drôle de nuit, survolant Yliton à la recherche des loups-garous et leur rendant leur forme habituelle.
Alors que le soleil se levait, j’ouvris un œil dans mon lit douillet sur Zliton.
« Mais ? Que s’est-il passé ? Quel drôle de rêve ! » Je me levai, quel plaisir d’être chez soi !
Je gardais pourtant une multitude de courbatures. Perplexe, j’allumai la zliradio pour écouter les « Infos Liton » résumant ce qui se passe sur toutes les planètes du système. Rien de spécial à part un objet volant aperçu hier sur Yliton …
–
Gertrude
-AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!
Ce fût le seul cri que l’on puisse entendre, quoiqu’en tendant bien l’oreille, un léger boum se fit entendre. En s’approchant un peu, on aurait pu apercevoir une Gertrude étalée par terre.
Ce ne fût qu’après maintes gifles de son cher et tendre ylimari qu’un œil s’ouvrit de nouveau.
– Mes Yliœuffffffffs, on m’a volé mes yliœufs, ô ylivoleurrrrrrrrrrrrrs !!!
Et voilà, la cause était soudain devenue un peu moins floue, mais de là à s’évanouir pour de malheureux yliœufs… Surtout que comme tout bon Ylitonnien, on sait tous qu’elle en aurait le lendemain des tout beaux, tout frais. Sa ylipoule ayant toujours la plume brillante et soyeuse, les ylipoules des alentours d’ailleurs l’enviaient la bave au coin du bec, Gertrude serait sûre d’avoir au réveil une belle douzaine de ses yliœufs préférés et si succulents. Succulents, succulents sûrement mais moins que les belles ylicrêpeuhhhhhhhhs qu’elle aurait pu faire avec. La raison semblait de suite plus évidente, comment ne pas y avoir pensé plus tôt. En un instant, l’assemblée ayant jusque là participé à la scène depuis le premier cri que je vous épargnerai pour vos douces ylioreilles, avait tout compris et en ce même instant, assez bref soit dit en passant, sous un bruit quasiment imperceptible, la place fût vidée de toute son occupation précédente. Seuls restaient Gertrude, son ylimari et quelques nouveaux têtes fraîches. Le far-west à côté, c’était rien, il ne manquait plus que les bottes de ylifoin parcourant ce paysage désert.
Le regard inquiet des nouveaux se faisant peu à peu ressentir, ils reculèrent tous d’un pas, s’éloignant de la Trutrude. En effet, elle commençait à semble bizarre, elle ne montrait pas encore les dents, mais quelque chose d’étrange se passait, on ne pouvait en douter tellement cela paraissait de plus en plus flagrant. Son cher Ylimari revînt après une courte absence avec une ylicamisole mauve, avec un dernier éclair de lucidité, elle se jeta dans sa si douce ylicamisole en poils de magneau, elle s’emmitoufla avec, en lâchant un large sourire qui fit de nouveau reculer les seuls personnes encore en ces lieux.
La mutation avait inexorablement commencé, les anciens le savaient eux, ce n’est pas pour rien qu’ils s’étaient précipités dans leurs demeures respectives. Croiser une Gertrude dans cet état, ils avaient déjà entendu dire dans de vieilles légendes les dégâts que ça pouvait occasionner. Le manque de ylicrêpeuhhhhhssss ne pouvait se guérir que par l’ingurgitation d’une quantité phénoménale de ylicrêpeuhs. Mais comment faire des ylicrêpeuhs suite à un vol d’yliœufs ? C’est seulement quand les anciens revinrent les mains pleines de ylicrêpeuhs de toutes sortes, que les plus jeunes commencèrent à comprendre (et encore pour certains c’est pas sûr …) …
Les petits vieux, dont mémé en tête, déposèrent rapidement leur paquet de ylicrêpeuhs vers le centre de la place en rangeant rapidement leurs doigts, ben oui c’est que ça mord une affamée surtout celle-là :-/ Après s’être empifrée une bonne cinquantaine de ylicrêpeuhs, la Gertrude retrouva un air tout à fait serein et calme. Un tonnerre d’applaudissement s’échappa des mains des anciens sous les yeux ébahies des jeunots, ben faut dire qu’ils étaient fiers d’avoir réussi de cette situation de crise extrême après un tel branle-bas de combat, la victoire leur était offerte. Ce n’est pas tout le monde qui peut faire une cinquantaine de ylicrêpeuhs en moins de cinq minutes, temps moyen avant que la métamorphose ne fasse trop de dégâts aussi bien sur le neurone de la Trutrude que dans les ylikilomètres à la ronde.
La morale de l’histoire, car oui, il y en a une !!! C’est qui vole des yliœufs est vraiment très très très très inconscient, surtout quand il les vole à une Gertrude, la privant de ce fait de ces ylicrêpeuhs chéries et risquant donc sa vie et celle des autres.
Celtos
Laissez moi vous narrer une histoire qui c’est déroulée il y a fort, fort longtemps sur Yliton la rouge.
Pourquoi la rouge ? Me dirai vous.
Ne soyez donc pas aussi impatient, cela viendra en son temps.
Cette histoire je la tiens de mon père, qui lui-même la tenait de son père et ainsi de suite depuis des générations.
Bien avant que Zliton ne soit habitée, il existait sur Yliton, notre plus proche voisine, une civilisation forte et prospère ou chacun vivait en harmonie avec la nature. Ses habitants bien qu’ayant atteint un très haut niveau de technicité (ils maîtrisaient les vols spatiaux) vivaient en paix dans de petites villes calmes et tranquilles loin de toute pollution.
Cependant, les savants constataient que Liton, le soleil de ce vaste système de 26 planètes, ne cessai de grossir et de dégager une chaleur chaque jour plus grande. Et il fut rapidement clair que rien ne pourrait arrêter ce processus.
Les autorités prirent donc la décision d’abandonner Yliton et d’aller s’installer sur la dernière planète du système litonnien que nous connaissons sous le nom de Zliton.
Il fut alors demandé à toute la population de rassembler tout ce qu’il y avait de précieux ou d’inestimable afin de pouvoir l’embarquer a bord des vaisseaux spatiaux.
Un tout jeune bibliothécaire eu la lourde tache de s’occuper de tous les livres qui s’étalonnaient sur des kilomètres d’étagères et plus particulièrement du rayonnage concernant la flore et la faune d’Yliton. Flore et faune particulièrement riche en variété diverses et toutes plus rares les unes que les autres.
Il s’attaqua à cette tache avec passion, car il aimait son métier, rangeant chaque livre précautionneusement dans des caisses prévues a cet effet. Quand il se rendit compte qu’il lui manquait un livre, et pas n’importe lequel, celui qui traitait des fleurs et plantes médicinales rares et que seuls quelques savants triés sur le volet avait le droit de consulter.
Qui donc avait bien pu l’emprunter ? Se demanda-t-il.
Il se précipita vers son ordinateur afin de vérifier quelle était la dernière personne a l’avoir réservé……………….Mais rien !
Il se mit alors en tête de parcourir toute la bibliothèque, rayon par rayon, livre par livre, afin de le retrouver. L’ampleur de la tache était colossale, d’autant plus que le temps lui était compté.
Au bout d’une semaine, et alors qu’il ne restait plus qu’une centaine de livres a mettre en caisse. Toujours pas de livre précieux.
Notre jeune Ylitonnien n’en dormait plus et il fut bien obligé d’en référer à ses supérieurs, mais ceux-ci n’y prêtèrent pas attention, tout préoccupé eux même par l’éminence du départ. Ils savaient maintenant que plus rien ne pourrait sauver leur planète et l’inconnu leur faisait peur.
Le grand jour était arrivé.
Notre jeune ami ne parvenait pas a se résigner a quitter la bibliothèque et il en refit une nouvelle fois le tour, regardant attentivement chaque étagères, mais rien, pas le moindre livre et c’est le cœur gros qu’il se dirigea vers la porte de sortie afin de rejoindre ses compagnons d’infortune.
Il s’apprêtait a fermer la porte, tête basse……………….. Et c’est la qu’il le vit, servant de cale a un vieux bureau.
Louons sa persévérance car sans lui, nous n’aurions pas aujourd’hui les recettes du jus de zligume, ni de la liqueur de zligume.